Mon panier

Fermer

Pardonne

Pardonne, mon enfant,
car je suis la wagon de l'amour,
et autre que ton cœur,
je n'offre aucune destination.

Sur le quai de tes peurs, j'attends,
toi voyageur solitaire,
qui s'avouera accompagné à jamais.

Pardonnes, car ma porte n'est point fermée,
et pour tes plaies inexistantes
je n'ai que l'huile de mon ombre, gagné à la sueur de ton front.
Un mirage que tu t'es créé.

Je ne requiers labeur, ni effort,
là où le contentement de ta non-importance me suffit.
Tu n'as rien à ouvrir, et lorsque tu abandonneras l'idée du verrou,
tomberons les images devant mon royaume qui lui,
demeure.


Approche...